lundi 20 mars 2017

Affaire Walmsley suite 

Voici l'article publié dans la revue Savoir, en 1990,  écrit par M  Saval, avec le droit de repose de l'intéressé

Droit de réponse.  
Une fâcheuse jurisprudence : L’affaire Walmsley 

L’affaire Walmsley a fait l'objet d’un premier arrêt du Conseil d’Etat  le 05 septembre 1990 

Un article sur cet arrêt   est paru dans la revue Savoir, en  oct-dec 1990, de M Seval, qui était a l’époque adjoint en chef du Bureau du Contentieux Administratif et Judiciaire du Ministère de l’Education Nationale.       

Voice ce qu’écrit M Saval : 

  • « Les enseignants non titulaires tels que les assistants associés sont toujours dans une situation précaire. Le juge vient de le confirmer. Un assistant par plusieurs recours, contestait …le non renouvellent de son contrat pour l’année universitaire 1984-1985…si la nomination dans l’emploi est de la compétence  du recteur de l’académie, les conseils d’établissement et d’université font les propositions. Un avis défavorable de l’un deux ayant pour effet la perte de toute chance d’être nommé fait grief et  peut être déféré directement  devant le juge. Par ailleurs les agents dans cette situation n’ayant aucun droit au renouvellement de leur contrat, ces avis ou propositions n’ont pas à être motivés au sens de la loi du 11 juillet 1979. Le contrôle du juge est en outre restraint à l’erreur manifeste d’appréciation, non admise en l’espèce. Enfin, le fait que dans l’attente de l’aboutissement des procédures de nomination l’intéressé se voit confier un enseignement ne saurait avoir eu pour effet de lui reconnaitre  la qualité d’assistant   qui ne pouvait résulter que  d’une décision  du recteur.  Pire, celle-ci n’est pas intervenu, ce dernier a pu à bon droit ordonner le reversement des rémunérations qui avaient été continuées pendant cette période, soit une somme de 81.849 F.  Admettons que c’est un comble puisqu’il  n’est pas contesté que le requérant avait  été maintenu en fonction par l’administration et qu’un service a été effectué… »



Il nous semble que  M Seval aurait pu. du  en tout premier lieu s’étonner en out premer lieu que l’administration n’ait pas appliqué la loi concernant les contractuels selon laquelle, en cas de renouvellement, : « L'absence de décision de l'administration à la fin d'un CDD et le maintien en fonction de l'agent donne naissance à un nouveau CDD. La durée de ce nouveau contrat est celle du contrat initial ou une durée convenue entre l'agent et son administration. »

Il aurait pu également s’étonner que le Conseil d’Etat n’ait pas jugé bon de tenir compte du fait que la Conseil d’administration  de l’université avait finalement émis un avis favorable a la régularisation de la situation administrative de l’intéressé  par un arrêté de nomination. 

Et troisièmement il aurait pu s’étonner que  


Il aurait pu également s’étonner que l’intéressé ne se pas prévalu de la loi   en vertu  de l’article 19  du décret n° 62-1587 du 29 décembre 1962 portant règlement générale sur la comptable publique qui dit  que «…les agents comptables  sont personnellement et pécuniairement responsable  des opérations  dont ils sont chargés  … »
Mais il aurait été beaucoup plus L’ intéressé aurait pu alors  se retourner, comme il pouvait le faire, dans un délai de 5 ans,  contre les agents comptables, pour rembourser la somme que le rectorat de l’académie de Paris lui réclamait. 
L’université aurait été obligé/amené  L’université aurait été amené/obligé  à  chercher à tout faire pour éviter cette situation scandaleuse, et à essayer de faire régulariser la situation administrative de l’intéressé  par un arrêté  de nomination.

Dans le cas present la solution était simple. 

Il suffisait que Conseil de l’Université examine sérieusement les rapports qui avaient motivé les avis défavorables, constate qu’ils étaient faux et/ou inexacts, et émette un nouvel avis favorable en précisant cette fois ci  que les avis défavorables qui avaient motivé les avis défavorables qui avaient précédé l’avis favorable étaient basés sur des rapports qui se sont  avérés effectivement être faux et/ou inexacts. 






Pourquoi  le Conseil  d'Etat n'a pas jugé bon de tenir compte de l'avis favorable/proposition de Conseil d'Administration de l'université ?
Explication à suivre